L’Afrique semble devenu un nouvel eldorado pour les entrepreneurs, avec 5% de croissance moyenne ces dix dernières années sur le continent, les investisseurs étrangers sont de plus en plus nombreux à tenter l’aventure ou s’implanter durablement, comme Orange.
Selon les experts, cette croissance, même si elle pourrait ralentir, devrait se maintenir à un niveau supérieur à la croissance mondiale et faire de l’Afrique une terre d’opportunités. Le continent a su résister face à la crise économique mondiale, grâce à la demande intérieure, un développement des infrastructures et des échanges de produits manufacturés de plus en plus soutenus. Près d’un milliard d’habitants soutiennent le marché et parmi eux, l’émergence d’une classe moyenne qui ne demande qu’à consommer plus et mieux.
Pour autant de nombreuses disparités subsistent entre les pays et il ne fait pas forcément bon entreprendre partout, même si plusieurs pays ont entrepris de profondes réformes pour faciliter la vie des entreprises. Il reste beaucoup à faire sur ce continent encore fragilisé par les conflits, la corruption, les inégalités…
Le 13 novembre, le Global Entrepreneurship and Development Institute (GEDI, Londres) a publié le «Global Entrepreneurship Index 2016» indiquant les pays africains où il fait bon entreprendre. L’Afrique du Sud, la Tunisie et le Botswana figurent en tête de liste.
L’Afrique du Sud occupe 52ème rang à l’échelle mondiale. Elle est le pays membre du groupe des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) le mieux classé. La Tunisie et le Botswana occupent respectivement les 62ème et la 66ème positions sur l’ensemble des 132 pays et territoires figurant dans le classement. La Namibie occupe la 4ème position à l’échelle africaine dans ce classement, devant l’Algérie, le Maroc, la Libye, le Nigeria et le Gabon. L’Egypte ferme le Top 10 africain.
Le classement Global Entrepreneurship Index se base sur de nombreux critères, dont la perception de l’entrepreneuriat par la société, les compétences en matière de création de start-up, le niveau d’usage d’Internet, le niveau de corruption, la liberté économique et la profondeur du marché des capitaux.
A l’échelle internationale, les États-Unis occupent la première marche du podium, devant le Canada, l’Australie, le Danemark, la Suède, Taïwan, l’Islande, la Suisse, le Royaume-Uni et la France.