Le train du futur, Hyperloop, devrait entrer en phase de construction d’ici quelques semaines, en Californie, du côté de la ville nouvelle Quay Valley. Ce train imaginé par Elon Musk, à l’origine de SpaceX et Tesla Motors, serait un avion sans ailes propulsé à 1200 km/h dans un tube sous vide alimenté par des panneaux solaires pour s’affranchir des frottements de l’air et parvenir ainsi à un mode de transport ultrarapide intégralement alimenté en énergies renouvelables. Il pourrait relier San Francisco et Los Angeles en 35 minutes.
Elon Musk manquant de temps pour se mettre sur le projet, c’est l’Allemand installé à Los Angeles Dirk Ahlborn, fondateur de Hyperloop Transportation Technologies(HTT) qui va s’atteler à la construction dès 2016. Le train pourrait être opérationnel commercialement et ouvert au transport public en 2018. Dirk Ahlborn est venu présenter le projet sur lequel 450 personnes travaillent, au forum mondial pour une économie responsable de Lille le 21 octobre dernier.
Les plans réalisés par Elon Musk en 2013 ont du être réadaptés à la réalité et la rentabilité prime plus que tout. C’est donc vers l’Asie que le constructeur s’orientera préférentiellement, vers les mégapoles saturées telles que Bombay, Pékin ou Shanghai.
Hyperloop devrait recycler 61% de l’énergie dépensée lors des phases d’accélération et de décélération, la face supérieure du tube serait recouverte de panneaux solaires, avec pour objectif de produire plus d’énergie qu’il n’en consommera.
Un moyen de transport digne de la science-fiction qui pourrait changer le monde si HTT va au bout du projet. Depuis Jules Verne, beaucoup se sont cassés les dents sur un tel mode de transport aussi futuriste, mais nous sommes en 2015, tout est possible…