Ce n’est pas un secret, les entrepreneurs sont incompris des salariés. Et vice-versa d’ailleurs. Pour autant il arrive rarement qu’un chef d’entreprise demande à un ami salarié pourquoi il ne prend pas sa vie en mains en créant sa boite au lieu de se plaindre continuellement de son patron et ses collègues (sauf en cas de grosse colère…). Alors que dans l’autre sens, il semble normal que les entrepreneurs soient assaillis de petites questions bien ciblées, qui font souvent mal et participent à ce qu’on appelle l’ascenseur émotionnel, celui qui fait passer en une heure de temps de “je vais conquérir le monde” à “ça marchera jamais”…
Ce sont souvent les mêmes qui reviennent, sur les revenus, les risques, rentrer dans le droit chemin, l’avenir, etc… Révélant soit les doutes de ceux qui les posent et qui n’osent pas se lancer, soit la jalousie de ceux qui s’en veulent de ne pas faire de même. On ne peut pas changer les gens, ni leur faire comprendre ce qu’on vit, car les deux états d’esprit sont trop éloignés, alors soit on les évite, soit on ne les écoute pas, mais on évite de s’énerver contre eux et/ou déprimer !
Voici donc celles qui font bondir (intérieurement) :
- Tu vis de quoi depuis que tu as lancé ta startup ?
- Tu feras quoi si ça marche pas ?
- Tu n’as pas peur de tout perdre ?
- C’est la crise, c’est vraiment le bon moment de se lancer ?
- Quand est-ce que tu reprends un vrai travail ?
- Ça marche vraiment ta boite ?
- Quand est-ce que tu pourras te payer ?
- Tu fais quoi sur Facebook toute la journée ?
- Tu as pensé à cotiser pour ta retraite ?
Notez bien que les gens ne se posent jamais de questions sur votre réussite et ce que vous en ferez. Signe que l’être humain (ou le français parait-il…) manque cruellement d’optimisme, de confiance en l’avenir et voit essentiellement des risques et des échecs lorsque quelqu’un se bouge pour créer sa propre vie. Une façon de se rassurer de ne rien faire pour changer la sienne ?…